Les boutiques d'Angélique

Les boutiques d'Angélique d'Alice Melvin

J’ai craqué devant la page couverture. Le graphisme est délicieusement vieillot, me rappelant vaguement des histoires que j’ai aimées, il y a longtemps. Je vous parle ici d’un album jeunesse publié chez Albin Michel. Un de ces albums qu’on ouvre et qui offre des surprises à chaque page.

Une histoire toute simple qui se prête parfaitement à une animation rigolote pour les tout-petits. À chaque page, on voit la petite Angélique devant une nouvelle boutique de la grande rue. 

Au numéro 1, il y a la confiserie. Chaque page de droite se déplie pour nous faire découvrir l’intérieur de la boutique. 

Au numéro 2, il y a la boulangerie. Je vous jure… ça sent le pain brioché! La petite Angélique chante la même ritournelle chaque fois que nous pénétrons dans une des boutiques. « Pas de rose jaune, pas de tuyau d’arrosage, pas de grappe de raisin, pas de patins à roulettes… »

Au numéro 3, il y a la boutique de porcelaine.   Alice Melvin a réussi une belle œuvre en proposant des illustrations dépouillées, mais pleines de détails. Un jeune enfant ne s’y perdra pas, les personnages sont francs, les situations sont claires. Le texte est réduit au minimum. Un enfant plus vieux et l’adulte que je suis auront plaisir à se pencher sur les détails.

Au numéro 4, il y a la boutique d’antiquités. L’auteure a un site internet où, si vous avez envie d’y faire un tour, vous pourrez contempler quelques-unes de ses illustrations. http://www.alicemelvin.com/index.html

Au numéro 5, il y a la boutique d’instruments de musique. Quand Angélique aura visité toutes les boutiques, elle aura récolté tous les objets, ceux que la ritournelle nous rappelle à chaque page. Elle les mettra tous dans son panier sauf…

Au numéro 6, il y a l’animalerie. Vous voulez savoir lequel des objets elle ne trouvera pas en visitant les dix boutiques... Je ne vous le dirai pas, mais tout le monde sait que je prête volontiers mes livres!

Les boutiques d'Angélique d'Alice Melvin aux Éditions Albin Michel Jeunesse, 2011.