Ma belle-sœur a reçu cette magnifique bande dessinée à Noël. J’ai tout de suite remarqué la première de couverture où l’auteur a illustré un homme et une jeune danseuse de ballet. Le dessin en noir et blanc et le titre à consonance russe m’ont tout de suite attirée.
Le graphique de la bande dessinée est particulier; un petit côté désuet à cause du noir et blanc, mais en même temps, très contemporaine à cause du coup de crayon nerveux.
Bon… je ne pouvais tout de même pas m’isoler en plein party de Noël pour lire l’objet de ma convoitise. J’ai attendu quelques semaines avant de téléphoner à ma belle-sœur pour lui offrir de lui prêter « mon » Paul au parc de Michel Rabagliati contre « sa » Polina de Bastien Vivès. Opération réussie!
Je vous raconte un peu… juste pour vous donner le goût de lire cette excellente histoire. On y raconte la progression d’une jeune danseuse de ballet qui grandit dans l’environnement sévère des écoles de danse russes. Polina évolue auprès de différents professeurs avant de devenir une professionnelle adulée. Écoles, professeurs, troupes de danse, partenaires… la jeune fille est périodiquement confrontée à différentes options. Faire des choix… toujours faire des choix en souhaitant qu’ils soient justes.
La nécessité de faire des choix et de vivre avec les conséquences est le thème principal de cette bande dessinée. Le jour où j’ai terminé ma lecture, j’ai entendu un psychologue à la radio qui affirmait : il n’y a pas de mauvais choix! C’est ce que Polina nous raconte et... je commence à y croire.
Polina de Bastien Vivès publié chez Casterman, 2011.
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