« J’ai neuf ans et, sur la liste des personnes que j’aime, papa est placé tout en haut. »
C’est l’histoire d’une famille qui se déglingue à la suite du départ du père pour l’Afghanistan. On comprend vite que ça ne tenait déjà plus qu’à un fil bien avant la séparation.
Un superbe roman d’ombres et de lumières où s’entremêlent plusieurs voix. Charlotte Gingras manie avec brio les différentes voix narratives : un garçon de neuf ans et sa grande sœur de 16 ans. Ils ont chacun leurs points de vue sur les guerres qui s’abattent sur eux :
Guerre au Moyen-Orient.
Guerre entre leur père et leur mère.
Guerre entre eux.
Puis, emportée par la tourmente, une mère dépressive. Ce personnage de mère en détresse est récurrent dans l’œuvre de l’auteure. Il crée toujours un malaise mais aussi un espoir de guérison, un espace de résilience.
Appréciation : Un de ces romans qui m’a fait manquer ma sortie de métro.
Guerres de Charlotte Gingras chez La Courte échelle. 2011.
Félicitations Sophie! Je suis fière d'être ta première abonnée!
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